Daura Campos Brazil, b. 1998

Series : "Once Upon A Pink Moon"

"the pink moon represents uncharted territory. In astronomy, it heralds the arrival of spring, a season marked by transition and bloom. Ultimately, the pink moon embodies the essence of change."

The pandemic has profoundly accentuated our relationship with what we call "home."

This prompted me to examine the complex relationship between domestic spaces and the notion of safety.

While the act of quarantining offered protection from COVID-19, it also, unfortunately, led to a surge in reported cases of domestic violence in Brazil between 2020 and 2021 (Source: Ligue 180 and the Brazilian Public Security Forum).

 

Through this project, my aim was to construct a realm without violence, particularly gender-based violence, in solidarity with fellow survivors.

The images presented here capture the walls of my own residence, crafted using 35mm film that underwent corrosion through various spices commonly found in Brazilian cuisine.

 

These white walls anchor the photographs in a Brazilian household, while simultaneously providing a blank canvas, that will be painted by the spices, for envisioning our post-pandemic utopia.

What emerged from these walls were amorphous figures and dreamlike landscapes, a new realm born from deterioration, all bathed in hues of pink.

 

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La pandémie a profondément accentué notre relation avec ce que nous appelons « la maison ».

Cela m'a incité à examiner la relation complexe entre les espaces domestiques et la notion de sécurité.

Si le confinement a permis de se protéger du COVID-19, il a aussi, malheureusement, entraîné une augmentation des cas de violence domestique signalés au Brésil entre 2020 et 2021 (Source : Ligue 180 et Forum brésilien de la sécurité publique).

 

À travers ce projet, mon objectif était de construire un royaume sans violence, en particulier sans violence sexiste, en solidarité avec d'autres survivants.

Les images présentées  capturent les murs de ma propre résidence, réalisés à l'aide d'une pellicule 35 mm qui a été corrodée par diverses épices que l'on trouve couramment dans la cuisine brésilienne.

 

Ces murs blancs ancrent les photographies dans un foyer brésilien, tout en fournissant une toile vierge, qui sera peinte par les épices, pour envisager notre utopie post-pandémique.

Ce qui a émergé de ces murs, ce sont des figures amorphes et des paysages oniriques, un nouveau royaume né de la détérioration, le tout baigné dans des teintes de rose.